Cette année encore, le Tour du Mont-Blanc aura été riche en émotions fortes. Du suspense, des duels haletants et des records pulvérisés, l'édition 2022 nous aura fait vibrer comme jamais. Elle nous aura également montré l’impact toujours plus visible du changement climatique sur ce terrain de jeu que nous apprécions tant et que nous devons protéger.
Entre courses spectaculaires et engagements pour un trail plus responsable, revivez une semaine sous le signe de la performance et de la durabilité.
Les athlètes Salomon performent à Chamonix
Alignés sur les courses majeures, les coureuses et les coureurs de la Team Salomon nous ont une nouvelle rappelé tout le potentiel qui sommeillait en eux. Malgré les absences des deux vainqueurs de l’édition précédente (Courtney Dauwalter et François d’Haene), les athlètes engagés ont réalisé de grandes performances à Chamonix.
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"Sur les Traces des Ducs de Savoie”, la course la plus technique et exigeante de la semaine (145 km et 9100 mètres D+ entre Courmayeur et Chamonix), Elias Kadi s'est emparé de la 3e place en 19 heures et 49 minutes dans la catégorie Hommes. Pour sa première course à Chamonix, le dernier arrivé de la Team Salomon a montré au grand public qu’il avait déjà tout d’un grand.
Chez les femmes, Martina Valmassoi s'impose en 22 heures et 42 minutes (13e place au scratch). La coureuse italienne a signé de la plus belle des manières son premier titre à Chamonix.
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Sur la course reine de la compétition (171 km et 10000 mètres D+), Mathieu Blanchard a déjoué tous les pronostics en terminant 2e en 19 heures et 54 minutes derrière Killian Jornet. Pour cette édition record, il devient avec l’Espagnol le deuxième athlète à passer sous la barre mythique des 20 heures. Stimulés par un formidable duel franco-espagnol sur la seconde moitié de la course, les deux coureurs ont repoussé leurs limites pour marquer de leur empreinte cette édition pas comme les autres.
Dans la catégorie féminine, Marianne Hogan s'est battue pour obtenir la 2ème place en 24 heures et 31 minutes (40e place en scratch). Malgré la douleur, la Québécoise s’est dépassée dans les derniers instants de la course pour terminer en beauté.
Des performances exceptionnelles dans un contexte climatique encore plus exceptionnel
Cette nouvelle édition du Tour du Mont-Blanc a été marquée par des performances exceptionnelles et des nouveaux records qui sont les conséquences directes de la visibilité grandissante des compétitions de trail running et de la professionnalisation de ce sport.
Cette année, le grand public, les athlètes et les organisateurs ont été les principaux témoins du changement climatique et de son impact sur le massif du Mont-Blanc. Comme le soulignait François d’Haene lors du Talk “Engagés pour un trail responsable” : “L’état du Mont-Blanc aujourd’hui est un signal d’alarme et nous fait prendre conscience de cette réalité.”
Les athlètes, les organisateurs et les équipementiers s’engagent pour un trail plus responsable
Dans ce contexte, plusieurs acteurs du trail (athlètes, organisateurs, équipementier) s’étaient réunis jeudi 25 août pour échanger sur l’évolution des compétitions et de leur impact sur l'environnement.
Parmi eux, François d’Haene et Xavier Thévenard, athlète On Running dont les engagements pour le respect de l’environnement et la réduction de l’emprunte carbone sont internationalement reconnus. Les deux coureurs soulignaient notamment l’importance du rôle des athlètes dans la transmission et la compréhension des enjeux liés au trail responsable.
Le trail-running est par essence un sport plus "propre" que d’autres car les participants sont généralement plus sensibles à la thématique de l'environnement; les montagnes, les chemins, les forêts font partie intégrante de leur terrain de jeu.
Que nous soyons athlètes, organisateurs, équipementiers, nous pouvons tous améliorer l’emprunte carbone des compétitions en agissant sur par exemple la mobilité (accès aux sites de compétition, moyens de trasnports utilisés pour approvisionner les points de ravitaillement, etc.), sur la réduction des déchets (réfléchir à des alternatives au plastique avec l'installation de cuves à eau, etc.), sur la conception des produits, etc.
"Pour que l'engagement de la communauté trail soit encore plus importante, il nous faut l’acceptation de ce changement de l'ensemble des coureuses et coureurs." constate Arthur Paley, consultant événementiel responsable Air Coop.
Magali Chevalier, Responsable Développement Durable du Marathon du Mont-Blanc, et Jean-Michel Faure-Vincent, Organisateur du Grand-Trail de Serre-Ponçon, les organisations se doivent de montrer l’exemple et cela passe par des échanges réguliers avec les coureurs.
Le changement passe par une prise de conscience de chacun. Aujourd'hui, les athlètes comme François d'Haene et Xavier Thévenard sont les moteurs et les organisateurs de courses comme Magali Chevalier et Jean-Michel Faure-Vincent, les facilitateurs.
Les différents intervenants étaient d’accord pour dire que la réussite de ce changement était liée à la capacité de tous de travailler ensemble. Les athlètes, les organisateurs et les équipementiers doivent apprendre des uns et des autres pour rendre le trail toujours plus responsable.
Pour conclure ce talk, François d'Haene ajoute qu'il faut échanger, s’entraider entre marques et athlètes pour pousser les bonnes pratiques aussi bien lors des compétitions que lors de la conception des produits. "Nous nous connaissons tous dans ce milieu, c'est donc plus facile de travailler de façon complémentaire que de façon concurrentielle. Et forcément cela aura un impact sur la pratique."
Une expédition pour constater de près l'impact du changement climatique
Cette réalité, plusieurs employés Salomon ont pu la constater de près au cours d’une expédition sur la Mer de Glace, le plus grand glacier de France (7 km de long et 200 m d’épaisseur).
“J'ai vraiment pris conscience de l'ampleur des dégâts quand nous sommes descendus dans le glacier pour se retrouver au milieu d'un décor lunaire, marcher pendant des heures et faire demi-tour sans avoir pu voir quelque chose ressemblant à l'image que l'on se fait d'un glacier.” - David Fouillet, E-commerce New Business & Global Shipment Manager B2C
Accompagnés de Michel Lanne, ancien membre de la Team Trail Salomon et sauveteur PGHM de chambery, les employés Salomon ont ramassé tous les déchets qu'ils trouvaient lors de l'expédition pour limiter à leur façon leur impact environnemental.
La communauté du trail s’engage pour l’environnement
Cette prise d’initiative collective, les coureuses et les coureurs, qu’ils soient élites ou amateurs, l'ont montré en participant aux activités durables Salomon.
Vous avez été nombreux à nous confier votre matériel de trail pour augmenter sa durée de vie. Au total plus de 150 sacs, t-shirts et gants ont été réparés en seulement 4 jours. Rien ne se jette, tout se répare !
“Rien ne se jette” était également l’adage des Community Runs organisés cette semaine. Préserver l’environnement en évitant d’endommager les sites naturels lors de la pratique sportive était le principal objectif de ces sessions. La motivation et l’énergie des participants pendant ces sorties nous ont montré que la protection de notre terrain de jeu était l’affaire de toutes et tous.
Une édition 2022 définitivement placée sous le signe de la performance et de la durabilité. Comme le soulignait François d’Haene, il faut continuer dans cette direction positive que prend le trail running. Nous sommes persuadés que chacun peut apporter sa pierre à l'édifice et imaginer avec nous les compétitions de demain. C'est ensemble que nous trouverons les solutions. N’hésitez pas à nous faire part de vos impressions et à échanger avec nous pour un trail toujours plus responsable.